Telle l’Ennéade égyptienne : Atoum, Tefnout, Shou, Geb, Nout, Osiris, Isis, Seth et Nephthys, neuf de nos membres dont certains fraîchement rentrés de villégiatures lointaines et même internationales étaient présents à cette soirée.
Ils se penchèrent avec un intérêt croissant de l’une* à l’autre sur nos propositions du jour : Rosetta, l’Aigle, les coordonnées célestes et la mise en station équatoriale.
Le Secrétaire présenta les derniers autoportraits de Rosetta réalisés par CIVA, les sept micro-caméras embarquées à bord de Philae et les plus récentes photographies de la région du « cou » de Churyumov Gerasimenko. Il poursuivit la séance en présentant les magnitudes apparentes des étoiles principales de la constellation de l’Aigle qui lui avaient été réclamées à la séance précédente. Le Président enchaîna avec un diaporama sur les coordonnées célestes notamment : les alt-azimutales et les équatoriales. Un débat houleux s’ensuivit pour savoir si le Sud était référentiel en Astronomie ou en marine… et contraint par l’évidence Fred dut capituler contrit… Suivi un autre débat pour définir le genre de l’écliptique. Avant que les membres de l’Assemblée n’en viennent aux mains, Larousse finit par nous mettre d’accord en décidant qu’il s’agissait d’un nom masculin.
Fred nous exposa les arcanes confidentiels de la mise en station d’une monture équatoriale (La NEQ5 pour les intimes). Son brillant exposé impressionna l’assistance recueillie. Un tableau blanc permit à ses talents de dessinateur de s’exercer pleinement. Au feutre noir, il traça le petit cercle dans lequel doit s’inscrire Polaris pour définir avec précision l’axe de rotation de la Terre, si nous avons bien compris. Cassiopée et la Grande Ourse permettent l'orientation correcte à l'intérieur du viseur polaire couplée à la monture. Ah, si seulement l’étoile polaire était au bon endroit !
* Cet astérisque n’est là que pour les distraits qui liraient trop vite le texte sans s’imprégner de son sens profond !
Derniers comptes rendus
